HISTOIRE

DYNASTIE ALAOUITE AU TAFILALET   

* 1631-1636 : Moulay Ali Chérif
* 1636-1664: Moulay Mohammed, en 1659 envahit les Saadiens.

Sultans du Maroc (1666-1957) 
    * 1664-1672 : Moulay Rachid Ben Chérif (sultan en 1666)
    * 1672-1727 : Moulay Ismaïl Ben Chérif
    * 1727-1728 : Moulay Ahmed Ben Ismaïl (1er règne)
    * 1728-1728 : Al-Maliki
    * 1728-1729 : Moulay Ahmed Ben Ismaïl (2ème règne)
    * 1729-1735 : Abdallah II (1er règne)
    * 1735-1736 : Ali
    * 1736-1736 : Abdallah II (2ème règne)
    * 1736-1738 : Mohammed II
    * 1738-1740 : Al-Mustadi
    * 1740-1745 : Abdallah III
    * 1745-1745 : Zin al-Abidin
    * 1745-1757 : Abdallah IV
    * 1757-1790 : Mohammed III
    * 1790-1792 : Al-Yazid
    * 1792-1822 : Slimane
    * 1822-1859 : Abd al-Rahman
    * 1859-1873 : Mohammed IV
    * 1873-1894 : Hassan Ier
    * 1894-1908 : Abd al-Aziz
    * 1908-1912 : Abd al-Hafid
    * 1912-1927 : Moulay Youssef
    * 1927-1961 : Mohammed V sultan, puis roi en 1957 (peu après son retour d’exil, c’est-à-dire un an après l’indépendance du Maroc)

Rois du Maroc 
    * 1957-1961 : Mohammed V
    * 1961-1999 : Hassan II
    * 1999  : Mohammed VI
          o Prince héritier : Moulay Hassan
 LE TAFILALET

Le Tafilalet est une région historique située au Sud-Est du Maroc. L’adjectif correspondant est Filali. C’est un ensemble d’oasis qui était traditionnellement des points d’arrivée au Maghreb des caravanes transsahariennes. Aujourd’hui, le Tafilalet correspond à la Province d’Errachidia, ancienne Ksar-es-Souk. Il fait partie, depuis 1997, de la région Méknès-Tafilalet. Le Tafilalet a beaucoup souffert de l’établissement d’une frontière algéro-marocaine et des tensions qui surviennent périodiquement entre les deux pays.
Le Tafilalet a joué dans l’histoire du pays un rôle de premier plan. L’ancienne Sijilmassa vit naître en 1640 la dynastie alaouite. Le roi actuel, Mohammed VI, appartient à cette dynastie : il est le descendant direct de Moulay Ali Charif, le premier sultan et le fondateur de la dynastie alaouite.
Le Tafilalet, c’est aussi un centre commercial qui fut très important pendant de nombreux siècles. Porte principale du Sahara, le Tafilalet a servi de lieu d’échange entre le Nord et l’extrême Sud et c’est par cette région que s’effectuait le transit de l’or, des épices et des esclaves vers le Soudan et la grande Guinée (côte du golfe de Guinée).
Tafilalet, zone géographique du sud est marocain qui tire elle-même son nom d’une racine arabe désignant le désert. C’est une vaste contrée frontalière avec l’Algérie, zone semi-aride, c’est le prélude du désert. Deux fleuves, oued Ziz et Ghris, en font en revanche une oasis ininterrompue de plus de 150 km, séparément le long des deux fleuves. Au pied même des dunes de sable doré de Merzouga et Taouz, la palmeraie et l’eau souterraine ne font pas défaut.
Cette région est célèbre pour sa prestigieuse capitale, Sijilmassa, actuelle « Rissani » qui a fait du Maroc, des siècles durant, le catalyseur du commerce médiéval africain et méditerranéen. Cette riche province composée de Qsours fortifiés et de champs irrigués laisse son nom à des familles établies aux quatre coins du royaume du Maroc (Fès, Rabat, Casablanca et Marrakech). Sans oublier les familles de souche Filali connues sous des appellations différentes, parmi les personnalités les plus connues de cette famille on peut citer :

Abdellatif FILALI qui fut Premier ministre sous l’ère de Hassan II.
Driss FILALI, Directeur de 
Marweb Sarl
Fouad FILALI ex patron de l’ONA ex gendre du Roi Hassan II.
Omar FILALI président du directoire de Chaabi LLD – Banque populaire -
Rachid FILALI Ex Wali de la 
région Souss Massa Draa.
HISTOIRELa dynastie alaouite (al-Alaouiyoune) est au pouvoir au Maroc depuis le XVIIe siècle. D’après la légende les Alaouites descendent de Mohamed Nefs Zakiya (« Âme Pure »), lui-même descendant de Abdallah El-Kamil, ben Hassan El-Mouthanna, ben Hassan Sibt fils aîné d’Ali Ibn Abi Talib, gendre et cousin du prophète de l’islam, Mahomet. Az-Zakya fut proclamé Mahdi en 737 et tué au combat en 762. Théologien éminent, il a laissé la réputation d’un saint homme et vécut sous le règne du calife Al-Mansour.Les Chérifs alaouites, ou hassaniens, se disent originaires de Yanboâ an-Nakhil, une oasis situé dans la péninsule arabique, appelé par de nobles pèlerins berbères du Tafilalet, au XIIIe siècle : Hassan Dakhil, se réclamant 21e descendant de Mahomet, 17e descendant de az-Zakya, se serait installé en 1266 à Sijilmassa. Son 5e descendant, Moulay Mohamed ben Cherif, est le père du premier sultan (Moulay rachid Ben Chérif) de la dynastie alaouite.


Les Alaouites ont eu pour plus célèbre représentant Moulay Ismail, qui gouverna le pays pendant 55 ans (1672-1727). Il réorganisa le Maroc et en assura la pacification, après avoir mené une série d’expéditions militaires contre des tribus insoumises, les Turcs ottomans et les chrétiens. Il affermit ainsi la domination du pouvoir central, le makhzen (مخزن : mot arabe signifiant « magasin », « grenier » (c’est-à-dire le trésor royal et les approvisionnements, une métonymie pour désigner le territoire soumis à l’impôt perçu et donc contrôlé par l’État) par opposition au bled Siba, « pays du désordre », les pouvoirs locaux des tribus, jalouses de leur indépendance. Roi bâtisseur, il fonda Meknes et y installa sa capitale. Sa mort marque l’entrée dans une période troublée : les révoltes montagnardes, l’opposition religieuse des confréries, les années de sécheresse et de famine, les épidémies (notamment la peste en 1797-1800), qui provoquèrent un effondrement démographique, la montée des caîds et le repli du Maroc sur lui-même.

Le règne de Mohammed III (1757-1790) voit les débuts du commerce avec l’Europe. Au XIXe siècle, l’économie entre en crise et le désordre régne. Le sultan qui avait des vues sur l’ouest algérien vient en aide à l’émir Abd-el Kader qui luttait contre les Français alors en pleine conquête de l’Algérie. Le sultan perd en 1844 la bataille d’Isly alors que les Espagnols s’emparent de Tétouan en 1860. Hassan I° (1873-1894) réussit cependant à maintenir l’indépendance politique du pays, mais l’affaiblissement du pouvoir central, l’entrée en dissidence de nombreuses tribus et les effets de la crise financière obligent l’État marocain à contracter des emprunts de plus en plus coûteux ; celui de 1904 entraîne l’installation dans les ports marocains de contrôleurs français. 

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